Les projets de loi de finances (PLF) et de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 ont remis l’apprentissage au cœur du débat public. Entre annonces de coupes budgétaires, amendements parlementaires et revirements, le cadre financier de l’alternance évolue, sans remettre en cause son rôle central dans la formation et le recrutement des jeunes.
Pour les employeurs, l’enjeu n’est pas de se détourner de l’apprentissage, mais au contraire de sécuriser leur stratégie dans ce nouveau contexte. C’est précisément la mission de France Alternance, portail de référence de l’alternance : vous aider à y voir clair et à continuer de recruter sereinement.
⚠️ Les mesures évoquées ci-dessous sont issues des projets de lois en cours d’examen au Parlement. Certaines ont déjà été modifiées par les députés ; d’autres restent discutées.
Dans sa version initiale, le PLFSS 2026 prévoyait la suppression totale de l’exonération de cotisations salariales dont bénéficient aujourd’hui les apprentis pour les nouveaux contrats signés à partir du 1ᵉʳ janvier 2026.
Selon les estimations de l’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF), une telle mesure aurait représenté une baisse de salaire net de l’ordre de 101 à 187 € par mois, en fonction de l’âge et de l’année de contrat.
De nombreux acteurs de la filière se sont inquiétés d’une perte d’attractivité de l’apprentissage pour les jeunes.
Face à ces inquiétudes, l’Assemblée nationale a finalement rétabli l’exonération des cotisations salariales des apprentis lors de l’examen du PLFSS 2026, début décembre 2025.
Concrètement, cela signifie qu’à ce stade des débats :
Les discussions parlementaires doivent encore se poursuivre, mais il s’agit d’un signal rassurant pour les jeunes comme pour les employeurs : l’apprentissage reste un dispositif bénéficiant d’un traitement social spécifique et favorable.
Depuis 2019, les apprentis majeurs peuvent bénéficier d’une aide de 500 € pour financer le permis B, gérée par France compétences et mise en œuvre via les CFA.
Le projet de loi de finances pour 2026 (article 80) a proposé la suppression de cette aide spécifique, au nom d’un rapprochement avec la situation des autres étudiants.
Dans l’attente du vote définitif, l’Agence de services et de paiement (ASP) a d’ailleurs annoncé la suspension du traitement des dossiers pour 2026, invitant les organismes de formation à ne plus transmettre de nouvelles demandes.
Parallèlement, la commission des finances de l’Assemblée nationale a retiré la suppression de l’aide au permis dans ses travaux, montrant qu’une partie des parlementaires souhaite maintenir ce soutien ciblé aux apprentis.
Résultat : à ce jour, le dispositif est au cœur d’un bras de fer budgétaire et politique, et sa forme définitive pour 2026 n’est pas encore tranchée.
Même si l’aide au permis reste incertaine pour 2026, plusieurs points demeurent positifs :
France Alternance peut vous accompagner pour :
Côté entreprises, le signal le plus net envoyé par le projet de budget 2026 concerne les crédits consacrés aux aides à l’embauche d’apprentis.
Selon les analyses budgétaires, l’enveloppe destinée aux employeurs d’apprentis passerait :
Les paramètres précis (montant par contrat, ciblage par taille d’entreprise, par âge ou par diplôme) ne sont pas encore définitivement fixés, mais la tendance est claire : l’État souhaite mieux maîtriser le coût global du dispositif.
Même avec une enveloppe réduite, l’alternance reste, pour les entreprises :
L’enjeu pour 2026 ne sera pas d’abandonner l’alternance, mais de l’utiliser de manière plus stratégique : mieux cibler les profils, choisir les bons niveaux de diplôme, optimiser le nombre de contrats par service, etc.
Dans ce paysage budgétaire plus contraint, les entreprises qui tireront leur épingle du jeu seront celles qui :
En tant que portail de référence de l’alternance, France Alternance peut vous accompagner sur plusieurs axes :
Vous avez un projet de recrutement en alternance pour 2026 ?
Vous vous interrogez sur l’impact exact du budget 2026 sur vos futures embauches ?
Contactez France Alternance pour un premier échange :
nous pouvons analyser votre situation, simuler vos coûts et construire avec vous une stratégie alternance adaptée à vos objectifs et à votre budget.
Dans ce contexte mouvant, l’enjeu pour les entreprises est moins de subir les changements que de s’organiser dès maintenant. France Alternance est là pour vous y aider.